Le Furet

Le furet :

Le furet est un carnivore au sens strict. Cela signifie que son organisme a besoin d’aliments d’origine animale et qu’il n’est pas en mesure d’assimiler convenablement les protéines végétales ni les glucides. Son appareil digestif très spécialisé est relativement court (les ingrédients d’origine animale sont assimilés plus rapidement que les substances végétales), dépourvu de cæcum (qui sert à digérer les fibres), et son transit est rapide, la nourriture n’y séjourne pas longtemps (environ 3 à 4 heures, raison pour laquelle les protéines doivent être d’excellente qualité, afin de garantir une assimilation rapide).
Son organisme brûlant extrêmement vite la nourriture qu’il consomme, il doit toujours en avoir à sa disposition car il aime faire de nombreux petits repas. Si vous voulez que votre compagnon soit en bonne santé, assurez-vous que son alimentation respecte ses besoins physiologiques.

Alimentation

Confectionner une ration ménagère qui respecte les besoins alimentaires du furet n’est ni simple, ni pratique. La meilleure solution consiste sans aucun doute à acheter des aliments tout prêts, en veillant à ce que leur composition soit bien adaptée à cette espèce.
Le commerce propose depuis longtemps plusieurs marques de nourriture spécialisée pour furets sous la forme de croquettes. On peut éventuellement temporairement aussi se tourner vers les préparations industrielles pour chatons, à condition de choisir un produit de type premium (à savoir de très haute qualité) mais ce n’est pas l’idéal. De moins bonne qualité, les aliments pour chats que l’on trouve habituellement dans les supermarchés ne conviennent pas. Leur principale source de protéines étant en effet d’origine végétale (céréales, par exemple) que le furet ne sait pas bien digérer, il convient donc de les éviter. Un excès de céréales peut en outre susciter la formation de calculs urinaires.

Les aliments secs, sous forme de croquettes, sont certainement préférables aux boites : ils aident à garder des dents et des gencives saines, s’avèrent plus économiques. Les aliments humides s’utilisent occasionnellement à titre de récompense ou pour varier le régime.
Il est important de varier : Si vous distribuez au furet, dès son plus jeune âge, une seule sorte de nourriture vous risquez de le voir par la suite s'obstiner à ne vouloir manger que ce type d’aliment bien précis, à l'exclusion de tout autre. Vous rencontrerez ainsi de gros problèmes le jour où, pour des raisons de santé ou d’âge, il faudra modifier son régime. En habituant en revanche votre compagnon à plusieurs marques différentes et à goûter d’autres denrées autorisées, vous éviterez de le rendre difficile.

Vaccination

Maladie de carré : le premier vaccin se fait à l'âge de 6 à 8 semaines, le premier rappel se fait 3 semaines plus tard et les rappels ultérieurs sont annuels.Bien connue chez le chien, cette maladie

Rage : il se fait dès l'âge de trois mois, le rappel est ensuite annuel.

Grippe : le furet est sensible à la grippe humaine, néanmoins il n'existe pas de vaccin contre la grippe pour les mustélidés. Les propriétaires inquiets peuvent éventuellement se faire vacciner contre la grippe humaine pour diminuer le risque de contagion envers leur animal de compagnie.

Réaction vaccinale : plus enclin a faire des réaction vaccinales, il est conseillé d'utiliser le vaccin contre la maladie de carré avec le moins de valence possible, de ne pas vacciner contre la rage le même jour afin de réduire le risque de réaction vaccinale. Par mesure de précaution, votre vétérinaire vous proposera d'attendre 30 min après le vaccin afin de surveiller l'apparition de réaction au vaccin (même si cela n'est pas fréquent).

Stérilisation chirurgicale

Bien que depuis la pose d’implant, la technique chirurgicale est beaucoup moins employée et plutôt considérée comme invasive et inutile, un chirurgien vétérinaire NAC peut encore parfois la réaliser.Chez le mâle, la stérilisation est conseillée pour diminuer les comportements d'agressivité, diminuer les odeurs corporelles.

Chez la femelle, il est obligatoire de la stériliser avant ses premières chaleurs si elle n'est pas mise à la reproduction afin d'éviter une anémie oestrogénique.
Les symptômes de cette maladie sont :
- une anorexie,
- un abattement,
- une anémie (diminution de la production des globules rouges par la moelle osseuse),
- des hémorragies suite à la diminution de production des plaquettes,
- des alopécies,
- des pyomètre…
Le risque de développer cette maladie est réel dès un mois de chaleur.
La stérilisation est possible dès l'âge de 4 à 5 mois et est à faire avant l'apparition des premières chaleurs (décembre-janvier).
De plus, la stérilisation de la femelle a aussi l'avantage de diminuer son odeur corporelle.

Stérilisation chimique - L’implant de GnRH

Une alternative à la stérilisation chirurgicale (castration chez le mâle, ovariectomie chez la femelle) est la pose d'implant de GnRH chez le furet en voie sous-cutanée (consultez notre dossier complet en cliquant sur le lien).

Cette méthode a l'avantage de ne pas être définitive et de ne pas nécessiter d’anesthésie chez le furet coopérant. Chez les animaux moins coopératifs, on peut proposer une anesthésie flash le temps d'injecter l'implant.

L'infertilité est obtenue entre 5 et 14 semaines après la pose. Il faut donc séparer les mâles des femelles pendant plusieurs semaines après la pose de l'implant. Les 15 premiers jours, le taux d'hormones augmente de manière transitoire et provoque donc une augmentation des symptômes de chaleurs ou rut. La femelle peut ainsi avoir une vulve gonflée et parfois même présenter un léger écoulement vulvaire.

Son effet dure un à deux ans (voire 4 ans chez les mâles, selon le type d'implant, l'activité saisonnière du furet et la variation individuelle).
On constate alors :
- chez le mâle : une augmentation de la taille des testicules, une odeur plus forte
- chez la femelle : un retour en chaleurs avec une vulve gonflée et une augmentation d'activité. Chez la femelle, il conseillé de poser un nouvel implant par un vétérinaire spécialiste furet avant l'apparition des chaleurs pour éviter un hyper-oestrogénisme.

On posera alors un nouvel implant, l'ancien ne nécessite pas d'être enlevé car il est biocompatible.

Les principales affections

Loin d’être exhaustif, ce bref exposé des principales maladies susceptibles de frapper les furets entend attirer votre attention sur d’éventuels problèmes de santé, pour vous permettre d’intervenir à temps, avant que la situation ne s’aggrave. N’ayez jamais recours à des traitements improvisés, et adressez-vous toujours à un vétérinaire spécialiste du furet connaissant bien ces animaux.
Dans tous les cas, si votre petit compagnon ne semble pas aussi vif que d’habitude, ou bien à l’apparition du moindre symptôme, faites-le examiner au plus vite. Un diagnostic et une thérapeutique précoces peuvent augmenter considérablement ses chances de guérison.


Maladie de Carré

Causée par un virus qui frappe aussi le chien, la maladie de Carré s’avère toujours mortelle chez le furet. La période d’incubation varie de 7 jours minimum à 3 semaines maximum. Les premiers symptômes sont les suivants : inappétence, conjonctivite, écoulement oculaire et nasal muqueux ou purulent. Puis la fièvre se déclare, accompagnée d’une rougeur, d’un épaississement de la peau et d’une éruption cutanée sous le menton et à l’intérieur des cuisses, ainsi que d’un épaississement des coussinets plantaires
(hyperkératose). Les manifestations initiales ressemblent en tout point à celles de la grippe, mais les phénomènes cutanés caractéristiques permettent de diagnostiquer avec certitude la maladie de Carré. Il convient alors d’euthanasier l’animal pour lui épargner des souffrances inutiles. Quand on laisse la maladie suivre son cours, le furet meurt inéluctablement 20 ou 25 jours après le début des symptômes.
Dans la mesure où il s’agit d’une maladie incurable, la prévention vaccinale revêt une importance primordiale.
La maladie de Carré ne représente aucun danger pour les êtres humains auxquels elle n’est pas transmissible.

Grippe

Les furets sont sensibles au virus de la grippe humaine, qu’ils contractent directement ou indirectement par le biais d’une personne ou d’un congénère et qu’ils peuvent à leur tour transmettre aux humains. L’affection a généralement une évolution bénigne et guérit spontanément en 1 ou 2 semaines, comme chez l’homme.
L’incubation dure entre 2 et 10 jours. Les symptômes cliniques sont semblables à ceux de la grippe humaine, à savoir : abattement, éternuements, écoulement nasal séreux, conjonctivite et larmoiement, toux, fièvre, perte d’appétit et, plus rarement, vomissements et diarrhée.
Le traitement de fond consiste essentiellement à garder le furet au calme et au chaud, à aiguiser son appétit en lui offrant des aliments particulièrement attrayants et en lui administrant éventuellement des solutions réhydratantes par voie buccale. Si l’animal refuse de manger pendant plus d’une journée, semble particulièrement abattu ou bien si les symptômes persistent durant plusieurs jours, la visite du vétérinaire spécialiste NAC s’impose. Ce dernier prescrira des antibiotiques uniquement en cas d’infections bactériennes secondaires, et des antihistaminiques pour combattre des éternuements extrêmement fastidieux. Quand quelqu’un tombe malade dans la maison, il doit éviter tout contact avec le furet pour ne pas le contaminer, et les autres membres du foyer veilleront à se laver les mains avant et après avoir touché l’animal. Si vous avez plusieurs furets, isolez immédiatement les sujets malades des individus en bonne santé, et appliquez les mêmes précautions d’hygiène. La maladie pouvant être fatale aux nouveau-nés, il faudra empêcher à tout prix les personnes grippées d’avoir le moindre contact avec la mère et ses petits. Les conséquences de cette affection s’avèrent aussi plus graves chez les sujets âgés et ceux affaiblis.

Mycose

La mycose est une infection de la peau provoquée par des champignons, qui peut aussi toucher tous les animaux domestiques et même les humains, en se transmettant des uns aux autres, et vice versa. Les furets en sont très rarement victimes. La lésion se traduit par une zone cutanée rouge et sans poil, plus ou moins recouverte de croûtes. La maladie n’est pas grave et la guérison survient en général spontanément. Mais dans la mesure où elle s’avère transmissible aux humains, mieux vaut la soigner moyennant l’application locale d’un produit antifongique ou de médicaments administrés par voie buccale.

Coccidiose

Les coccidies sont des parasites microscopiques (protozoaires unicellulaires), parfois responsables d’une diarrhée sérieuse, voire mortelle, chez les jeunes furets. Le diagnostic s’établit grâce à un examen coprologique, même si un résultat négatif n’exclut pas la maladie. En cas de certitude ou de simple doute quant à sa présence chez le furet, le traitement consiste à administrer un sulfamide et, éventuellement, à réhydrater l’animal. Prise à temps, cette affection se soigne aisément. Les coccidies ne se transmettent pas à l’homme.

Gales d’oreilles

Les furets sont souvent victimes d’un parasite des oreilles, Otodectes cynotis, un minuscule acarien presque invisible à l’œil nu. qui infeste également les chiens et les chats (mais pas les humains) et qui s’avère excessivement contagieux Ce parasite engendre un prurit (même si bon nombre de furets ne manifestent pas la moindre gêne) et stimule la sécrétion d’un cérumen foncé qui s’accumule dans les oreilles. Le vétérinaire spécialiste furet éliminera facilement l’intrus par une série d’injections.

Infestations de parasites externes

Les puces constituent un problème très courant chez le furet, surtout si ce dernier a des chiens et des chats dans son entourage. Pour éliminer définitivement ce parasite gênant, il convient de traiter simultanément tous les animaux présents (autres furets, chiens, chats, lapins, etc.), même si ces derniers ne semblent pas infestés, ainsi que le milieu ambiant, faute de quoi rien ne les empêchera de transmettre de nouveau des puces a votre petit compagnon.
Les produits qui, appliqués sur l’animal, interrompent le cycle vital de la puce au stade de l’œuf ou de la larve s’avèrent très pratiques et rendent le traitement de l’environnement superflu ou bien moins contraignant.
Il faut absolument éviter les colliers antipuces (en raison du risque que l’ingestion d’un morceau fait courir au furet en l’exposant non seulement aux problèmes liés à l’introduction d’un corps étranger, mais aussi à une intoxication), les produits à base d’organophosphorés et, de manière générale, tous les insecticides à ne pas employer pour un chat.
Un furet peut aussi attraper des tiques d’autres animaux ou du milieu ambiant (généralement dès qu’il y a de l’herbe), même si cela arrive rarement. L’application d’une goutte d’alcool ou d’huile (d’olive, par exemple) sur le parasite facilite son retrait de la peau : au bout d’une minute, on saisit la tique à la base avec une pince à épiler, on l’enlève en tirant et on désinfecte la peau.

Gale de peau

Causée par des acariens microscopiques (Sarcoptes scabiei), la gale est une affection de la peau très peu fréquente chez les furets. Elle se manifeste par une perte de poils et un prurit intense. Elle s’avère heureusement extrêmement simple à soigner, car une série d’injections d’ivermectine permet au vétérinaire spécialiste du NAC d’éliminer complètement le parasite.

Dirofilariose (vers du cœur)

La dirofilariose est une grave maladie parasitaire provoquée par un ver (Dirofilaria immitis), dont la forme adulte s’établit à l'intérieur du cœur. Elle frappe principalement le chien, mais peut aussi toucher le chat, le furet et les Mustélidés en général. En piquant l'animal pour lui sucer le sang, les moustiques transmettent ce parasite au stade de larve microscopique.
Les symptômes sont les suivants : léthargie, toux, difficultés respiratoires, ascite (accumulation de liquide dans l'abdomen). La mort survient parfois brusquement. La réalisation d'une analyse de sang permet de confirmer le diagnostic de la dirofilariose. La prévention s’effectue durant la période d’activité des moustiques et consiste à administrer un médicament par voie buccale, une fois par mois.

Hyperœstrogénisme

Cette importante maladie du furet femelle dérive du cycle de reproduction spécifique de ces mammifères. L’ovulation a lieu uniquement si la femelle s’accouple ; dans le cas contraire, elle peut rester en chaleur des mois durant, jusqu’à l’automne. Son corps continue alors de produire des œstrogènes, des hormones qui ont pour effet collatéral d’occasionner, au fil du temps, des dommages à la moelle osseuse : cette dernière réduit, puis cesse complètement sa fabrication de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes.
L’hyperœstrogénie s'accompagne des signes cliniques ci-après : dépression, anorexie, pâleur des muqueuses, petites hémorragies cutanées, présence de sang dans les selles, propension à contracter des infections bactériennes (infections de l’utérus, pneumonie, septicémie). La mort survient généralement dans les 2 mois suivant le début de l’œstrus. Ce problème touche environ 50 % des femelles qui entrent en chaleur mais ne s’accouplent pas. Au moment du diagnostic, quand les symptômes ont fait leur apparition, la situation s’avère en principe déjà très grave. Pour prévenir cette pathologie, les femelles doivent être accouplées ou bien stérilisées. À défaut, le vétérinaire spécialiste furet peut recourir à des produits qui déclenchent l’ovulation, dès le dixième jour après le début des chaleurs. Il s’agit toutefois d’une mesure palliative, en attendant de stériliser ou de faire reproduire ultérieurement l’animal.
Le traitement consiste à susciter l’œstrus à l’aide des produits susmentionnés, ou bien à pratiquer une stérilisation chirurgicale si la numération des plaquettes et les analyses de sang ne s’y opposent pas. Pour tenter de sauver les sujets chez qui les symptômes se sont déjà déclarés, la règle veut que l’on procède à de nombreuses transfusions de sang.
Il ne faut absolument jamais administrer aux femelles les contraceptifs à base de progestérones utilisés pour empêcher les chiennes et les chattes d’avoir leurs chaleurs car ils provoquent de graves problèmes de santé.

Blocage intestinal et corps étrangers

La présence de corps étrangers dans l’estomac et le blocage intestinal sont des problèmes que l’on rencontre assez fréquemment chez les furets, en raison de leur curiosité innée et de l’intérêt qu’ils éprouvent pour les objets en caoutchouc, en mousse et en plastique mou. Les amas de poils qui se forment dans l’estomac quand l’animal se lèche, surtout en période de mue, constituent une autre cause de blocage intestinal.
Parmi les symptômes, qui n’ont rien de spécifique, citons l’anorexie, la nausée (qui se manifeste par une sialorrhée et par le fait que l’animal se frotte la gueule avec ses pattes), les vomissements (parfois), la faiblesse, la déshydratation et la présence de sang dans les selles. En cas de blocage partiel, qui s’accompagne de symptômes intermittents, on peut tenter d’éliminer le corps étranger moyennant l’administration de laxatifs. Un blocage intestinal complet s’avère très grave et représente un véritable cas d’urgence. Le furet semble très abattu, avec un abdomen éventuellement enflé et douloureux. Il convient alors de procéder immédiatement au retrait chirurgical du corps étranger.

Coup de chaleur

Lorsqu’ils se trouvent dans un milieu trop chaud, les furets ne sont pas en mesure d’abaisser la température de leur corps en suant à l’inverse des humains. Pour ces animaux, la chaleur devient excessive à partir de 27 °C ; au-dessus de 30-32 °C, ils risquent un coup de chaleur. La situation sera d’autant plus grave que l'humidité ambiante sera élevée et qu'ils ne disposeront pas d’eau fraîche. On voit alors apparaître les symptômes suivants : prostration, respiration haletante, tremblements musculaires, qui débouchent sur le coma, puis la mort. La première mesure à prendre consiste à placer le furet dans un lieu ombragé et aéré, et à te mouiller avec de l’eau tiède (pas froide : la température corporelle ne doit pas descendre trop vite). Juste après, il convient d'emmener l'animal chez le vétérinaire spécialiste en furet ; même s'il semble se rétablir, les conséquences d’un coup de chaleur peuvent se manifester à plusieurs jours d'intervalle. Il faut donc prévenir ce grave problème en installant la cage dans un endroit frais, à l'abri du soleil, et en mettant toujours de l'eau fraîche à la disposition de l'animal. Durant les journées les plus chaudes, n'hésitez pas à vaporiser le furet d'eau. Attention aux voyages en voiture : renoncez aux trajets en pleine chaleur si vous n’avez pas l’air conditionné, et ne laissez jamais l’animal tout seul dans un véhicule en stationnement.

Insulinome

Il s'agit d’une tumeur du pancréas très courante chez les furets, surtout chez les sujets âgés de 3 à 7 ans, et souvent associée à l’hyperadrénocorticisme. Les symptômes consistent en des crises de faiblesse périodiques, des nausées, une incoordination, une parésie ou une paralysie des pattes arrière, et des convulsions. Un dosage de la glycémie après un jeûne de 4 à 6 heures vient confirmer le diagnostic de l’insulinome. Le traitement, médical ou chirurgical, permet de contrôler les effets de l’hypoglycémie.

La maladie surrénalienne - Tumeurs des glandes surrénales

Les tumeurs des glandes surrénales s’avèrent très fréquentes chez les furets. Une seule ou bien les deux glandes peuvent être touchées. Les signes cliniques comprennent une perte de poils progressive partant de la queue et s’étendant vers l’abdomen et le dos. La peau ne présente aucune inflammation, mais a tendance à s’amincir ; on n’enregistre généralement pas de prurit. On observe souvent chez les femelles une augmentation du volume de la vulve. Les symptômes peuvent régresser spontanément à l’automne et réapparaître au printemps, en s’aggravant peu a peu. Un examen échographique ou une exploration chirurgicale vient confirmer le diagnostic. Le traitement privilégié consiste en l’ablation de la glande malade par un chirugien vétérinaire NAC.
Prévention :
- mâles : ne pas les stériliser ou le faire le plus tard possible et préférer la castration chimique (implant).
- femelles : préférer la stérilisation chimique (implant)
- éviter la prise de poids
- limiter un éclairement journalier en hiver à 8-11h d'éclairement.

Tumeurs cutanées

Les furets peuvent être victimes de plusieurs types de tumeurs cutanées. Chaque fois que vous observez un nodule ou une tuméfaction sur la peau de votre petit compagnon, faites-le examiner au plus vite. L'ablation des tumeurs cutanées doit s’effectuer sans tarder, à la fois parce que l’intervention sera d’autant plus simple qu'elle sera précoce, et parce que l’on réduit ainsi les risques d'assister au développement de métastases.

Lymphome

Le lymphome est une tumeur du tissu lymphoïde, qui frappe aussi bien les jeunes furets (même les petits de quelques mois) que les sujets âgés. On ignore la cause de cette affection, mais on soupçonne certains cas d'être d’origine virale. La maladie peut demeurer muette très longtemps, voire des années, avant de se déclarer, et seuls les résultats anormaux d’une analyse de sang faites par un vétérinaire spécialiste en furet permettent de la détecter. L'augmentation du volume des nœuds lymphatiques ou de la rate, l'amaigrissement, la perte d'appétit, la faiblesse, la diarrhée et les difficultés respiratoires figurent parmi les symptômes.
On pose le diagnostic grâce à des analyses de sang, des biopsies (de ganglions, de la rate ou d’autres organes) et des radiographies. Le traitement consiste en une chimiothérapie, susceptible de prolonger l’existence de très nombreux sujets.

Maladies gastro-intestinales

En raison de leur intestin plutôt court, les furets s’avèrent prédisposés à la diarrhée. On distingue de nombreuses causes : erreurs alimentaires, virus, bactéries, parasites, affections métaboliques, corps étrangers, substances toxiques, tumeurs. La plus banale étant la distribution d’aliments inadaptés, comme le lait et les crèmes glacées (du fait de la présence de lactose), ou de faible valeur nutritionnelle, comme ceux à base de protéines végétales, plus difficiles à digérer pour les furets. Une brusque modification du régime peut aussi engendrer des troubles intestinaux. La diarrhée se manifeste par ailleurs très souvent chez des sujets soumis à des événements stressants : introduction de nouveaux animaux, changement d'environnement ou de litière. Il s'avère dans la pratique très difficile de déterminer l’origine exacte d'une diarrhée, et l’on a la plupart du temps recours à un traitement symptomatique. Le furet doit absolument être réhydraté, pour combler la perte de liquides, et alimenté de force s’il refuse sa nourriture.


Les maladies transmises par le furet à l’homme

Comparé à d'autres animaux domestiques ou exotiques installés au sein de nos maisons, les maladies que le furet peut nous transmettre sont vraiment peu nombreuses. Le seul risque avéré dans la pratique concerne la grippe, une maladie virale à laquelle le furet s'avère sensible, qui frappe les humains, mais que l'animal contracte également parfois de ces derniers.
La rage, une autre maladie virale cette fois extrêmement grave, représente un danger infime pour un furet vivant à l'intérieur. La mycose, une affection cutanée provoquée par des champignons, est elle aussi très rare. La salmonellose, engendrée par une bactérie intestinale et transmise par contact avec les selles, constitue en théorie une éventualité, mais quelques simples précautions d'hygiène (comme le fait de se laver les mains) suffisent en réalité pour l'éviter.
Le furet est l'animal de compagnie idéal pour les personnes allergiques aux chiens et aux chats, car ce petit mammifère n'a pas de pellicules.


Consultez aussi ici notre liste de symptômes chez le furet.

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